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Note générale :
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A travers trois moments du quotidien - le bain, le repas, le coucher - Anaïs Vaugelade met en scène Zuza, une petite fille pleine d’énergie (soeur de lait évidente des héros de Maurice Sendak) et son animal de compagnie, un énorme crocodile aussi affectueux qu’embarrassant. L’animal sert d’exutoire à l’enfant. Il lui permet d’extérioriser ses angoisses et de résoudre, avec panache, les difficultés qui se présentent à elle (dans le désordre et sans exhaustivité : peur de la solitude, de la nuit, résolution de conflit, rapport à la nourriture, au corps, à la sexualité).
"Zuza dans la baignoire" : Comment prendre un bain avec un crocodile dans sa baignoire ? En hissant l’animal par dessus bord. Mais il a froid, tout mouillé sur le plancher, alors Zuza se serre un peu contre le bord du baquet et le crocodile, blotti contre elle, lui savonne le bras...
"Le dîner de Zuza" : "J’aime pas", grogne Zuza qui ne veut pas dîner. Rien de tel qu’une bagarre contre un crocodile affamé qui se jette sur son assiette de petits pois pour lui redonner de l’appétit. “Dîner je t’adore !” murmure alors la petite, échevelée et épuisée par son combat...
"La chambre de Zuza" : Il n’y a plus de place dans le lit. Toutes les peluches sont alignées les unes contre les autres sur le matelas. Mais Zuza se pousse un peu pour laisser un coin d’oreiller à ce gros patapouf de crocodile qui ne veut pas rester seul par terre. Et tant-pis si les autres “bébés” se plaignent. “Suffit”, ordonne maman Zuza...
Le texte bref souligne avec humour et finesse les illustrations expressives et très “physiques” d’Anaïs Vaugelade. Elle peint l’univers du jeu et l’imaginaire enfantin avec l’autorité de quelqu’un qui a bien digéré Freud et ses disciples, mais aussi la malice et la poésie de celle qui a gardé un pied en enfance.
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